Le Studio Sabralon  

présente une expo photo inédite 

"NUES"

PACO RABANNE & JEAN CLEMMER

10/05 - 31/07

(Entrée libre)

Rencontre avec Paco Rabanne 

 

En 1962 Jean Clemmer se rapproche de Paco Rabanne, alors jeune couturier sorti de l’Ecole des Beaux-Arts qui le séduit par son pouvoir de création entièrement nouveau et révolutionnaire mis au service de la mode féminine. 

Jean Clemmer lui empruntera pendant longtemps des vêtements, accessoires, pour le plaisir de les photographier sur des jeunes mannequins qui constituent leur press-book. Ses photos sont souvent publiées.

Un jour, Pierre Belfond éditeur déjà célèbre, demande à le rencontrer. Il propose à Clemmer de faire un livre de nus.               

Lors d’un déjeuner au  « Petit St Benoît », Paco Rabanne vient les rejoindre et accepte de collaborer à ce projet. Ses bijoux et accessoires étant un prétexte à habiller ou déshabiller de jolies jeunes filles qui sont dans les magazines de l’époque.

Jean Clemmer n’a que 3 mois pour rendre son manuscrit, c’est-à-dire les photos. Mais le livre devait sortir impérativement en 69, année érotique oblige !

Alain Bernardin (créateur et propriétaire du Crazy Horse) qui entend parler du projet va leur offrir le Crazy pour le cocktail de lancement avec les danseuses vêtues de Paco Rabanne.

Le livre est un succès, bien que dans certains milieux il soit jugé quelque peu « scandaleux ». Jean Royer, maire de Tours, le fait interdire dans sa ville. Ses administrés iront dans les villes alentours  l’acheter, ce qui fera une publicité supplémentaire pour ce livre qui n’en avait pas besoin.

NUES reste encore aujourd’hui le livre référent chez Paco Rabanne

Les photos exposées à la galerie Sabralon, ne sont qu’une petite sélection d’un travail qui en représente des centaines. 

 

Le studio Sabralon met à l'honneur durant le mois de mars 2022, " L'univers de Carpediemetc". 

Une photographe talentueuse et passionnée qui nous fait découvrir sa vison et son univers macrophotographique.

 

La macrophotographie s’est imposée à moi comme une évidence, un langage familier, un espace de création et de mise en scène du vivant…

Littéraire de formation, je me cherche dans l’écriture et palpe les mots au travers d’essais poétiques. Puis, le besoin d’illustrer mes textes m’amène à prendre en main un appareil photo et à m’initier, en autodidacte. C’est une révélation. Un prolongement.

Mars 2020. Le premier confinement me confronte à une surface restreinte que je vais sonder, explorer, disséquer, dans les moindres détails… une surface limitée qui m'ouvrira pourtant une infinité de possibles.

La nature, à l’aune du printemps, s’expose, explose, s’exhibe, se révèle, se déploie dans un paysage déserté, libéré, plein de vie, de nuances et de lumière.

Je suis happée, avalée, captivée. Je ne lèverai plus le doigt du déclencheur.

Fascinée par le monde du végétal, je tente de saisir l’instant, l’imperceptible, l’invisible, la délicatesse, la grâce, la voix des fleurs. Comme si chaque capture était la première, la dernière, un pont entre l’éphémère et l’atemporel...

 

Carpediemetc

EXPO PHOTO

Salvador Dalí, Jean Clemmer,

Une rencontre, Une Oeuvre.

expo toujours en cours

ENTREE LIBRE

 

 

Salvador Dali, Jean Clemmer 

Une rencontre, Une oeuvre

 

 

Le Studio Sabralon présente Salvador Dalí, Jean Clemmer, Une rencontre, Une œuvre organisée en collaboration avec les archives Jean Clemmer, dirigées par Hélène Clemmer Heidsieck.

 

Présentée pour la première fois à New York (2019), cette exposition de photographies représente une longue collaboration créative et amicale entre le photographe Jean Clemmer (1926 – 2001) et l’artiste surréaliste Salvador Dalí (Figueres, 1904 – 1989).

 

 

Le photographe Alon Assouline et Hélène Clemmer-Heidsieck présente au studio Sabralon le jeudi 18 Novembre 2021, une sélection des travaux de Jean Clemmer réalisés en collaboration avec Salvador Dalí.

 

Salvador Dalí avec qui Jean Clemmer passait de longs moments de recherches artistiques (les mises en scènes, les Métamorphoses) depuis ce jour de 1962 où il était venu à Cadaquès frapper à sa porte. La naissance des « Métamorphoses » 1974 : vision surréaliste de la femme, a eu lieu le jour où Salvador Dalí lui demanda « Jean, pourriez-vous photographier une apparition ? ». Ce qu’il fît en superposant des diapositives avec comme toile de fond la femme son éternel sujet, mariée à la nature, à l’architecture, aux portraits de Dalí, ou à « La pêche au thon » oeuvre majeure du peintre. Toutes les « Métamorphoses » de Jean Clemmer autour de Salvador Dalí sont reconnues par la Fondation Gala-Salvador Dalí à Figueras et portent le copyright de celle-ci. Cette exposition présente aussi des photographies tirées de son livre « NUES » femmes nues habillées de Paco Rabanne (1969) ainsi que quelques sujets libres.

 

« Les Métamorphoses »

 

Image étant le début d’imagination, la surimpression ou ce que les photographes appellent le sandwich, c’est la rencontre, le mariage, ou parfois le flirt entre deux images qui deviennent une complémentarité ou un tout. On dit que la photographie est un privilège. Privilège de capter un instant, un fragment de vie, un geste. Cocteau disait que la lune est le soleil des statues et qu’écrire consiste à mettre de la nuit en plein jour. On rejoint le mystère de la chambre noire d’où s’échappent les images qui s’y trouvaient enfermées. Le fait de fondre deux images en une seule est un rêve éveillé qui peut être de diverses essences, oniriques, érotiques, poétiques, voire surréalistes.

Ainsi m’est venue l’idée d’en faire une suite de Métamorphoses où se croisent, se rencontrent, ou se choquent deux images destinées à n’en faire qu’une. Les clés n’ouvrant pas toutes les portes, il est des portes qui refusent de s’ouvrir ou de se fermer. En choisissant la clé des champs, qu’il me soit permis de remercier Nicéphore Nièpces et Lord Sandwich de m’avoir fait commettre ces quelques méfaits « photo-graphiques », issus comme chacun sait d’un film qui choisit la liberté en sortant d’une chambre noire qui le tenait séquestré. Ce jeu est un rêve éveillé et comme la « photo-graphie » nous en donne les clés, je considère le « photo-graphe » comme un être privilégié. À lui de choisir ses acteurs, ses saisons, sa lumière qui lui sont propres. À lui de marcher au plafond, de mettre le soleil à l’envers, de faire d’une femme une colline ou une statue de sel, de s’y promener, de s’y étendre, de mettre de l’eau ou il n’y en a pas, de supprimer les nuages, de faire l’ombre mauve et de s’y noyer pour un instant. Il était tout naturel de choisir la Femme pour ce genre de travail. Chaque homme a sa plage, la mienne est habitée par la Femme. C’est pourquoi j’ai choisi cet été d’arrêter ces quelques instants. Jean Clemmer Octobre 74 les premières « métamorphoses »

 

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